Jules au Cinéma

Photographie d’un métier artisanal

Cette photo a été prise durant un voyage à Paris, aux puces de Saint-Ouen. Elle représente un restaurateur de cadres anciens, qui est de nos jours un métier de plus en plus rare.

J’ai pris cette photo avec un plan d’ensemble pour montrer l’artisan au centre en train de travailler sur un cadre des années 1950 et son environnement.  De cette manière on peut comprendre que c’est le restaurateur ainsi que son travail qui sont mis en avant. On voit également énormément de cadres de tailles et de styles différents tous restaurés ou destinés à la restauration avec au centre un établi. Autour du cliché j’ai choisi d’ajouter avec un montage un cadre avec des effets de coups de pinceaux pour rappeler le thème illustré.

J’ai choisi de représenter ce métier car c’est quelque chose que l’on ne voit pas tous les jours et cela devient de plus en plus rare. Je trouve ça intéressant de voir comment un cadre abimé et destiné à la poubelle ou au grenier peut devenir un objet d’art pour ensuite être revendu à des collectionneurs ou des particuliers. C’est un métier qui a besoin d’être mis en valeur et qui est très intéressant.

Comparaison entre le passé et le présent :

Le métier traditionnel que j’ai choisi de représenter dans cette photographie, est le métier de blanchisseuse. Ce métier consiste à laver et à repasser les vêtements, voir même à les amidonner, pour un client afin qu’ils soient parfaits. C’est lors d’une fouille dans le grenier de mes grands-parents, que j’ai trouvé d’anciens fers à repasser qui appartenaient à une de mes arrières grand-mères, qui était blanchisseuse. J’ai alors décidé de photographier cet objet qui symbolise ce métier.

Pour ce faire j’ai utilisé un plan serré et en plongée sur les deux objets principaux. Cela donne une vue d’ensemble sur les objets que j’ai disposé sur des draps brodés : l’observateur est donc en position pour les comparer. J’ai souhaité opposer le passé représenté par le fer en métal noir et le présent avec le fer à repasser avec ses éléments en plastique rouge. A l’époque, le fer devait être chauffé en le mettant sur un poêle rempli de braises plus couramment appelé : foyer à fer à repasser. Aujourd’hui il se charge automatiquement en étant branché à une prise. Cela montre l’évolution technologique qui s’est produite entre ses deux époques.

Le métier de blanchisseuse existe encore aujourd’hui mais a bien évolué. Le travail est moins fatiguant car désormais des machines sont là pour laver le linge mais les repasseuses doivent quand même travailler debout dans un environnement rempli de vapeurs chaudes.

Les chapeliers

Le métier que j’ai choisi de représenter est celui des chapeliers, plus particulièrement ceux de Provence.

Pour cela, j’ai photographié le produit final crée par ces chapeliers provençaux, à savoir ces chapeaux d’osier colorés, ornés de rubans, de fleurs et de plantes de la région.

Le cadre est uniquement occupé par les chapeaux, du premier à l’arrière plan. De plus un gros plan est effectué sur le chapeau le plus proche. Cela les met en valeur et nous permet d’en admirer les détails, ils occupent tout notre champ de vision. La source de lumière provient du bas de l’image pour rehausser les objets comme ils pourraient l’être dans une vitrine. Les chapeaux sont également disposés comme ils auraient pu l’être sur les murs de l’atelier d’un chapelier. Enfin la prise de vue est faite en contre plongée, pour grandir et magnifier les créations. Tout ces procédés donne un aspect d’oeuvre d’art aux coiffes. Minutieusement réalisés, tressés à la main, charmants et authentiques ces chapeaux sont d’autant plus attrayants de par la manière dont ils sont photographiés.

               Le boucher est un spécialiste de la viande et de l’approvisionnement à la vente au détail ainsi que de la production en grande quantité pour les restaurants par exemple. Il choisit et achète les carcasses, les découpe dans son laboratoire puis  les transforme en d’appétissants morceaux tout en respectant un savoir-faire artisanal pour préparer et présenter la viande. Il prépare aussi des plats élaborés comme les rôties, les volailles farcies et les brochettes que les clients finissent de préparer chez eux.

               Le boucher est très habile de ses mains et a de solides connaissances en anatomie

animale. Il aime la cuisine et le contact avec les clients.

               Cette photo est un plan moyen pour montrer les différentes machines qu’utilise le boucher afin de travailler les carcasses (elles se trouvent à gauche) ainsi que les morceaux de viande et les plats élaborés qui se trouvent au premier plan. Au centre de la photo, on voit une carcasse que le boucher est en train de découper. 

               Boucher est un des métiers artisanaux les plus importants car il produit quelque chose d’indispensable aux humains : de la nourriture.